Sâto Kazuki

Possédé

Nom : Satô
Prénom : Kazuki
Age : 19 ans


Description physique :

Du haut de son mètre quatre-vingt, Kazuki est un jeune homme dans la force de l’âge. Sa silhouette finement dessinée lui donne l’allure d’un dieu grec... mais en plus maigre. En effet, malgré sa taille, ce jeune homme ne pèse que 65kg, ce qui le rend souple, agile et félin sans pour autant en affecter sa musculature. Kazuki possède une masse de cheveux noirs aux reflets parfois étranges : bleus ou mauves selon la lumière. Sa coiffure, caractérisée par plusieurs mèches rebelles longues ou courtes qui, à première vue, n’ont aucune structure, lui donne un air sauvage et rebelle. Ses yeux d’un bleu profond à l’ordinaire peuvent virer au jaune lorsque Kazuki se sent en danger ou lorsqu’il est de mauvaise humeur. Cette particularité est due à la présence du démon qui loge à l’intérieur de lui : Yoru. Il doit aussi à cette entité ses sens hors du commun, notamment la vue, l’ouïe et l’odorat ainsi qu’une agilité, une fluidité et une vitesse de pointe exceptionnelle.

Caractère :

Kazuki est un jeune homme épris de liberté. Trop longtemps resté enfermé (voir son histoire), il a besoin constamment d’air et d’espace mais veut aussi vivre sans contrainte. D’ordinaire calme et réfléchi, il ne fera jamais rien qui le mette en danger, lui ou sa liberté. Il a bien trop peur de la perdre. Il préfère analyser la situation et prendre le meilleur parti. Insaisissable, il ne s’attache jamais aux gens qu’il rencontre de peur d’être lié à l’une ou l’autre obligation envers eux. Pour lui, solitude est synonyme de liberté.

Malgré tout, il lui arrive de passer quelques jours en compagnie de ses semblables. Dans ces cas-là, Kazuki peut se montrer très sociable, rire, s’amuser... il a même une petite préférence pour les taquineries et l’impertinence espiègle relative à sa jeunesse. C’est en quelque sorte la seule chose que son petit frère lui a laissé à sa mort. Mais s’il dépasse les bornes et qu’une bagarre se déclenche, il sera le premier dehors à rire aux éclats sous la lumière du croissant de lune, tout en échappant aux représailles.

Kazuki aime le soir, la nuit, où tous les chats sont gris. Il peut se fondre dans la masse, ombre parmi les ombres, tranquille, seul mais surtout libre. La lune reste sa meilleure alliée, sa seule amie, sa confidente, sa complice. Elle seule peut comprendre ce qu’il a dû endurer pour en arriver là où il en est aujourd’hui.


Histoire :

Kazuki est né un soir de septembre dans un petit hôpital de banlieue. Ses parents furent ravis d’élargir ainsi leur famille d’un premier fils éclatant de santé et rayonnant de joie de vivre. C’est sous le regard bienveillant d’un quartier de lune que ce petit bout d’homme vit la nuit pour la première fois tandis que ses fines lèvres de nouveau né s’étiraient en un sourire malicieux. En mémoire de cet instant, M. et Mme Satô choisirent de donner à leur enfant le nom de (mi)kazuki qui, dans leur langue, signifiait " croissant de lune ".

Kazuki grandit comme la plupart des enfants de son âge, entouré de l’amour de ses parents. Sa famille s’agrandit quelques années plus tard et il eut la chance d’avoir un petit frère du nom de Shin. Tous deux s’entendaient à merveille bien que leur caractère soient opposés. Si Kazuki était la nuit, Shin était le jour. L’un plus introverti, l’autre expansif à souhait. Shin adorait les blagues et riait pour tout et n’importe quoi tandis que Kazuki restait en retrait, observant et agissant dans l’ombre des projecteurs de son frère. Cette situation lui plaisait, n’allez pas l’imaginer jaloux. Il adorait son frère et celui-ci le lui rendait bien...

Malheureusement, il est de notoriété publique que toutes les bonnes choses ont une fin... et cette fin-ci fut des plus tragiques.

Ce fut en rentrant de l’école que le drame éclata. Kazuki avait 16 ans, Shin 14. Ils bavardaient tranquillement en cette après-midi qui prenait fin lentement puis...

Ils étaient quatre. Armés jusqu’aux dents de lames, couteaux et batte de base-ball...

Tout se passa très vite pour Kazuki et pourtant chaque détail, chaque seconde resta gravée en lui pour l’éternité.

C’était un racket, pur et simple, mais Shin, impertinent et casse cou de nature ne l’entendait pas de cette oreille. Il voulut ridiculiser les quatre affreux... ce fut lui qui prit le premier coup. Droit sur le menton, la batte de base-ball lui fracassa la mâchoire et Kazuki vit avec horreur le deuxième homme se diriger, un couteau à la main vers son petit frère qui était à terre. Kazuki se précipita sur le bonhomme et voulut le désarmer, mais sans succès. Ils étaient bien trop nombreux et beaucoup plus forts que lui. Kazuki se retrouva à terre lui aussi. Les quatre se désintéressèrent rapidement de Kazuki, reportant leurs coups de pieds sur Shin qui ne pouvait rien faire d’autre qu’encaisser et attendre la fin de son supplice. Kazuki, lui regardait, impuissant. Révolté par le traitement infligé à son frère, il voulut se relever et entrer dans la bataille, quitte à lui aussi se faire casser quelques os et dents mais le destin ne fut pas d’accord avec lui...

Alors qu’il tentait de se relever, chancelant sous l’impact du dernier coup qu’un des gros bras lui avait porté, il sentit soudain ses entrailles se glacer. Il eut soudain chaud puis incroyablement froid... et, du plus profond de son être, une voix grave et profonde retentit :

" Ne tente rien d’inutile, je ne t’autorise pas à mourir... "

Cet ordre incandescent se grava au plus profond de son être, comme marqué au fer. Kazuki fut soudain incapable de bouger le moindre petit muscle. Paralysé, il ne put que regarder son frère se faire tuer sous ses yeux agrandis par la peur et l’horreur.

Vingt minutes, ce fut le temps que dura ce supplice, ensuite les hommes repartirent, les poches un peu plus remplies et leurs pulsions meurtrières évacuées. Kazuki fut enfin libéré de son entrave mystérieuse et sans tarder, il se précipita vers son frère à moitié mort. Il ne put rien faire d’autre que pleurer tout en serrant le corps disloqué de son frère qu’il aimait tant. Shin partit pourtant de ce monde cruel et sans pitié le sourire aux lèvres, un dernier cadeau d’adieu adressé à son frère.

Plusieurs minutes passèrent. Kazuki rentra chez lui tout en serrant contre lui le corps de Shin, les yeux brouillés de larmes, incapable de parler et le t-shirt maculé de sang. Arrivé sur le seuil de sa maison, il perdit connaissance.

Kazuki reprit conscience dans un hôpital. Les murs blancs de sa chambre étaient immaculés et l’unique fenêtre, minuscule et dotée de barreaux, ne laissait transparaître qu’un mince filet de lumière lunaire. C’était la nuit, le silence régnait en maître et Kazuki était seul. Dans cette pièce, il n’y avait aucun meuble mis à part son lit. Meubles superflus étant donné que le jeune homme était pieds et poings liés. Kazuki cria, cria à s’en casser la voix pour que quelqu’un l’entende... et quand enfin une infirmière entra dans sa chambre, ce fut pour lui injecter une quelconque drogue qui lui fit perdre une fois de plus connaissance.

Cette partie de son existence fut la plus floue et sans doute la moins agréable de toute son existence...

Durant les mois qui suivirent, où moments de lucidité côtoyaient moments d’inconscience, Kazuki perdit le compte des jours. Folie, démence, violence... il ne savait plus ce qu’il faisait, il était comme étranger à lui-même, il ne se reconnaissait plus. Kazuki décida d’abandonner. Pourquoi lutter ? A quoi bon ?

Deux ans passèrent. Kazuki s’était calmé dangereusement, comme un félin qui n’attendait que le bon moment pour sauter à la gorge de son adversaire. Le calme avant la tempête, le crépuscule avant la nuit. Les médecins déclarant que l’état de leur patient s’était amélioré décidèrent de le laisser partir de cet endroit immonde... Un fois dehors, Kazuki s’enfuit. Il ne rentra plus jamais chez lui, il ne voulait pas revoir ses parents qui l’avaient placé dans cet enfer, il ne voulait plus de cette vie. Il voulait juste être libre, vivre et rattraper ces deux ans et demi qu’il avait perdus.


Démon

Nom : Yoru

Description :

Yoru était une immense panthère noire comme la nuit (d’où il tient son nom). Seuls ses yeux jaunes marquaient sa présence. Ils ressemblaient en tout point à ceux des chats, avec une pupille qui se rétractait et s’allongeait en présence de la lumière ou grossissait la nuit tombée. Une autre caractéristique à noter : ses yeux avaient la capacité d’hypnotiser une proie. Celle-ci se retrouvait alors incapable de bouger le moindre de ses poils et n’avait plus qu’à attendre une fin toute proche, sous la puissante mâchoire du démon. Véritable chasseur, il excellait dans la traque et pouvait rester invisible durant des jours pour suivre une proie. Possédant un odorat incroyablement élevé, il savait repérer le fumet d’un gibier éloigné de plusieurs kilomètres. Sa vitesse de pointe lorsqu’il sautait sur une de ses victimes était elle aussi phénoménale et lui assurait toujours la victoire. Yoru n’avait pas de territoire précis : la terre entière lui appartenait. Ce fut cette prétention hautaine qui le perdit...


Histoire :

Yoru était un être libre et fier de l’être. L’air qu’il respirait ainsi que la terre qu’il foulait lui appartenait entièrement. Il ne possédait pas de territoire propre, il considérait chaque endroit où il résidait comme sa possession. Préférant les plaines de hautes herbes ou, mieux encore les forêts sombres et denses, il allait et venait comme il voulait, n’hésitant pas à pénétrer en douce sur le territoire d’un autre démon.

Yoru était un être relativement pacifiste. Il ne cherchait jamais la bagarre et préférait rester discret. Se contentant de peu, il vivait simplement, de ses proies et d’eau fraîche... mais ce qui le nourrissait le plus, c’était sans aucun doute sa liberté et le grand air. Dans la forêt/jungle où il vivait la plupart du temps, il n’était pas vraiment reconnu et ne cherchait pas à se faire connaître. Mais ceux qui avaient conscience de son existence l’appelaient l’Ombre du roi, en référence à sa discrétion incroyable et à la supériorité incontestable et incontestée dont il faisait preuve.

Lorsque les humains arrivèrent, Yoru n’y prêta pas attention. Ces êtres futiles et sans importance n’étaient pas une gêne à sa liberté. Même si des villes étaient construites et des forêts abattues, la panthère n’en avait cure : ces villes, il en faisait aussi son territoire. Bien vite, il trouva un jeu particulièrement amusant : narguer ces petits bouts d’hommes en s’introduisant délibérément sur leur territoire et subtilisant quelques mets appétissants. Mais tout ceci ne restait que du menu fretin, juste un passe temps pour se divertir et se sentir encore plus libre.

Vint ensuite l’ère où les hommes, ces créatures que Yoru avait jugées sans importance, prirent de plus en plus de place sur la terre, se créant une puissance hors du commun. Yoru observait, de loin, ses semblables se faire massacrer, décimer les uns après les autres. La panthère comprit rapidement qu’il était inutile de chercher à se battre contre eux. Il risquait trop gros. Il ne voulait pas perdre sa vie, sa liberté. Yoru se contenta donc d’observer...

Malgré les tueries, le démon continuait à s’introduire volontairement sur le territoire des humains. Une revanche, en quelque sorte, pour leur indiquer que, même si ces petits êtres décimaient les siens, Yoru, lui, restait libre et bien vivant. Malheureusement ce petit jeu devint vite dangereux, d’autant plus qu’il agaçait sérieusement les Hommes. Des traques s’organisèrent et une prime immense fut offerte en récompense de la mort du démon qui pillait et violait leur territoire... mais cela ne découragea pas la panthère qui augmenta même ses escapades. Il n’avait pas l’habitude d’être chassé, le chasseur, c’était lui. Il considéra cette situation comme une sorte de défi, et Yoru avait bien l’intention de le remporter en restant insaisissable et invisible. L’adrénaline qu’il ressentait lorsqu’il pénétrait sur le domaine de ces êtres à deux pattes était incroyablement plus élevée que lors d’une simple chasse d’un gibier. C’était à la fois excitant et stimulant... une drogue dont il ne pouvait plus se passer.

Une nuit pourtant, après de nombreuses années, Yoru se fit prendre au piège. Inattention, stupidité ou simplement l’orgueil de Yoru qui s’était trop gonflée... Il n’eut pas le temps de réfléchir à sa faute, déjà des centaines d’humains armés de toutes sortes d’armes étaient sur lui. Malgré une solide défense et une résistance acharnée, le démon finit par tomber... après avoir laissé derrière lui une belle petite montagne de cadavres.

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Techniques :

- Hypnose : si quelqu’un croise le regard de Kazuki, celui-ci est sous son emprise. Il peut ainsi faire en sorte que son adversaire utilise une de ses propres techniques contre lui-même. La durée varie selon l’état du jeune homme et selon la force d’esprit de sa proie. Il peut aussi grâce à cette technique créer des illusions plus ou moins réelles. C’est une technique qui s’améliore à chaque fois qu’il l’utilise.

Effet secondaire : une fois libéré de l’Hypnose, l’adversaire a du mal à se concentrer (pendant 2 tours)

PE : 15

Si Kazuki décide de forcer l’adversaire à utiliser une de ses techniques pour se blesser lui-même, il dépense les PE que dépenserait l'adversaire pour cette attaque. Les dégâts infligés seront ceux infligés par le technique de l'adversaire.


- le Grand Noir : capacité à plonger une scène dans le noir total, déstabilisant ainsi l’ennemi et créant un avantage considérable à Kazuki qui peut voir dans l’obscurité.

Effet secondaire : lorsque la lumière revient (si l’on est en plein jour) l’adversaire est déstabilisé (pendant 1 tour), cela entraine des chances de réussites de ses attaques divisées par deux.

Dégâts : 0
PE : 8

- la griffe de l’Ombre : Les ongles de Kazuki s’agrandissent (longueur qu’il peut choisir), deviennent incassables, incroyablement tranchants et sont aussi empoisonnés.

Dégâts : 16 + 3 par tour (pendant 2 tours) dû à l’empoisonnement (cela fait en tout 22 dégâts)
PE : 18